Thursday, January 28, 2010

De Kevin Blogrundi no. 3

Burundi: Notre spectacle tout terrain joue partout et pour tout le monde. Des rires et de bons échanges sans arrêts. Nous espérons créer des souvenirs qui vont rester gravé dans la mémoire (la notre et celle des enfants). 3 semaines après notre spectacle dans le barrio le plus pauvre de Buja nous le revisitons. Les enfants chantaient en choeur notre mélodie de reprise, uwhele.

Courts Circuits

Le Tambour Sacré de Burundi est toujours au Musée de Tervuren. Libérez le tambour sacré!

Tout balance sur la tête. Les oeufs, 3 pots en céramique, un parapluie enroulé, un pistolet, un matelas.

"Gustave" l'alligator géant vit dans le lac Taganika. Super monstre découvert par notre ami Patrice Faye.

Bière de miel préparée par les Soeurs et vendu dans leurs bar/hôtel à Muyinga.
Mais dieu n'aide pas pour l'éléctricité qui coupe tout le temps pendant le match de la Coupe d'Afrique.

3 Clowns avec escorte Militaire en déplacement avec le UN, quel honneur!!

300,000 citoyens de Burundi tué pendant le dernier guerre civil.

Seulement 12 ans de guerre pour créer 600,000 orphelins.

"Obama Yes we can chewing gum" est vendu ici!

Il y a Médecins Sans Frontières mais ici il y a aussi Médecins Sans Vacances (Belgique). Ils ont fait 24 opérations et amputations sur les enfants en grave situation de handicap.

Un vrai éclair (météorlogique) nous est presque tombé dessus pendant les spectacle dans le camp des Congolais. C'était le moment ou Margarine était fâchée... quel comédienne!

Demain nous partons pour le troisième camp de refugiés avec UNHCR. 3 heures aller et trois heures retour. C'est dans les camps où il y a besoin d'énergie, d'esprit et de soutien (empowerment).

Une dernière court circuit...Notre musicien est un Rock Star ici. Pascal Ngarigari on est très content d'avoir sa simplicité et son talent avec nous.

Amahoro Bohoro Bohoro Kevin

Wednesday, January 27, 2010

les camps

Samedi 23 nous étions dans le camps de réfugier congolais de Kinama.
Un camps qui accueille 9OOO personnes depuis 2002.


Très vite l'option de la salle polyvalent est abandonnée. le directeur du camp et le directeur de l'école, des congolais nous proposent le stade de foot.
Très bien c'est là que nous donnerons nos deux représentations. comme c'est en dehors du camp les enfants Burundais des environs pourront aussi profiter du spectacle. Les gens du camps ont le droit de sortir jusqu'à trois kilomètres du camps sans autorisation.
Représentation du matin : difficile de compter, environs 1700 personnes. Surtout des enfants et des jeunes adultes, très peu de femmes : elles sont à la cuisine ou s'occupent des enfants. L'armée est présente pour le maintient de l'ordre, ainsi que la brigade de maintient de l'ordre congolaise interne au camp. Mais le spectacle sera pour eux aussi, ils ne se sont pas gênés de rire.
L' expérience sur les deux jours dans les camps a montré qu'il est plutôt bien de jouer une deuxième fois, même si en partie on a le même public, le fait de rejouer fait qu'ils attendent certaines choses et en rient deux fois plus : " là, il va tomber tu vas voir...il est tombé : ah aha aha ". Peut être que l'on vient aussi avec quelque chose de tellement étrange pour eux qu'il y a d'abord le temps de la surprise, la curiosité, puis le temps de la compréhension, puis celui de ah..... on a la droit de rire!!!
L'unhcr, qui nous a organisé celà d'une main de maître était ravi de ce que nous avons fait et a bien mesuré l'impact : Ils s'ennuient beaucoup dans les camps et on a besoin d'une occasion de se divertir et surtout d'être ensemble, créer une unité.... "turikumwe" tous ensemble : le nom Burundais de notre spectacle.
Nous avons d'ailleurs trouver un nouveau sens à notre tour de magie de cordes, elles représentent les trois communautés du pays , batwa, tutsi,et hutus : quand je pleure Philibert et Jack attachent les cordes ensemble " turikumwe", et je pars heureuse en sautant à la corde....une belle symbolique.

Bon le lendemain idem : deux représentations au camp de Musasa environs 1700 a 2000 personnes à chaque fois, un camp qui existe depuis 2006.
Bon ça fonctionne si bien que L'unhcr veut absolument qu' on aille au camp de Ruigi, donc vendredi on fait 6 heures de voitures dans les collines; attention aux tournants qui donnent le mal de mer, puis on revient à Bujumbura. L'emploi du temps est bouclé jusqu'a Samedi. On s'est gardé dimanche pour aller voir les hippopotames : notre premier jour de congé du voyage.

Ici on souffre de la chaleur et on a du mal à trouver des endroits à l'ombre pour jouer.
On commence à fatiguer et la Belgique commence à nous manquer.

Donc à bientôt les amis.
Céline

Thursday, January 21, 2010

journal de céline Ngozi


Ngozi...

Nous sommes de retour vers la civilisation après 4 jours à Karuzi: ...un café inter-net, de l'électricité, de l'eau chaude sort des douches.. on se refait une beauté et une santé au moral aussi.
Handicap internationnal, décidément notre partenaire de choix nous a trouvé deux centres où nous pouvons nous produire. Ce sont aussi nos spectateurs privilégiés. Ce qui est bien c'est que les enfants et certains adultes du bidonville proche viennent grossir notre public, du coup la salle de classe dans laquelle nous jouons explose, se chargeant de rire autant que d'odeurs.
Devant la porte les tricycles qui offrent à ces handicapés une autonomie de déplacement.
L'atelier de couture nous a aussi séduit.


Nous coupons difficilement aux demandes d'argent , et de nourriture, la malnutrition est ici visible aux ventres gonflés de certains enfants....mais quelle joie de plonger dans leurs regards, si profonds, si intenses. Les sourrires sont à pleurer. Combiens de mains je serre!! Je me laisse toucher la peau, les cheveux, une audacieuse a osé ce geste vers moi et les autres ont suivi, une curiosité normale , que j'accepte avec plaisir , il y a du respect.
Les filles sont belles ici.
Un petit enfants de 3 ans ne veut plus me lâcher la mains, il veut juste rester près de moi, le plus longtemps possible.




Ce matin c'était à nouveau dans une salle trop petite , saturée d'odeurs dont celle de la chèvre crue qui attend d'être cuite tout à l'heure, le village s'amasse aux fenêtres...
Le spectacle roule devant les mamas du centre pour handicapé et de pleins d'autres gens, on adapte pour l'espace... la balle contacte à la place de la jonglerie, a presque autant de succès. ...L'enfant le plus fort du Monde remportant un succès unanime. Les mamas nous chantent une chanson qui revendique des droits et du respect pour eux.

A bientôt les amis,
Céline


Wednesday, January 20, 2010

Blog from Kevin No. 2 de Burundi

Chers Amis et Famille,

Margarine, Jaques, Filibert, et Gari Gari (notre musicien/clown/traducteur/vedette), sont toujours en tourné au Burundi...
Un des pays le plus pauvre du monde et un des plus peuplé. C'est bien tôt les élections qui seront une chance pour un paix solide après 15 ans de guerre. C'est l'instabilité du pays qui fait que ce "paradis" des plantes, fruits, collines et lacs reste encore dans un pauvreté choquante. Le pouvoir des armes est plus grands qu'une balle dans le peau. ça crée aussi un climat où rien ne change en bien pour les plus pauvres, dans ce cas ci depuis 15 ans.


Je rêve que les vendeurs d'armes, un jour, ouvre leurs portes d'entrée de leurs maisons et trouve une dizaine d'orphelins (dû a leurs marchandises) qui prendraient le living pour leur dortoir, la piscine pour leur baignoire.

Maintenant nous sommes les clowns tout terrain, les 4x4 clowns en nez de pneu en caoutchouc prêt pour toutes conditions et toutes situations. Le spectacle se joue pour les plus petites, les handicapés, les prisonniers,
les adolescents, les aveugles, les sourds, les Soeurs, les gens dans le rue, les indigènes du pays "les Batwas", et même pour les plus riches dans un hôtel resto (on a été piégé). Hier au centre de handicapés moteurs nous avons eu, de mes sensations, un des plus beaux spectacles...Tout en douceur, tout en écoute . Ce sont des enfants qui arrivent à peine à marcher ou à te de serrer la main. Ils regardaient tout notre spectacle avec une concentration étonnante.

Après le show, comme chaque fois on invite les enfants de nous presenter quelque choses aussi. L'idée d'un échange. Les enfants, leurs assistants et institutrices chantent et jouent du tambour et la piste était remplis des gens qui dansent joyeusement même si leur équilibre étaient dans tout les sens.

Les bonnes jokes...Céline quand elle pleure (énormes rires), Juan qui bouge son basin, Kevin quand il attrape le crotte de notre chevaliphant (c'est maintenant un -giraffefant car il n'y a pas des chevaux ici), la jonglerie de Juan (super succès) et bien sur les culottes de Margarine. Tout est en legerté et le final avec la Femme le Plus Fort du Monde fait son effet surtout avec les femmes dans le public et aussi quand on change le costume avec un enfant pour faire l'enfant le plus fort du monde...Aujourd' hui dans le centre de handicapés l'enfant a battu Juan et Kevin comme un super champion.
On continue le travaille de Gutuwenza (les gens qui fait rire)...Ici a Ngozi et puis demain a Muyinga...
Miriwe (bonsoir)
Kevin

journal de celine a karusi



Karusi,

Une petite ville au centre du pays, disons que Gitega était à Bujumbura ce que Namur est à Bruxelles, et que maintenant l'on se trouve a Hannut…la place du village , des petites baraques en bois de même pas 2 mètres. Chez Tantine c'est la cantine du village. Ici le contact avec les structures locales a été difficile, nous avons du faire jouer nos relations consulaires pour avoir le feu vert du gouverneur. Les orphelins ont pour la plupart retrouvé une place dans une famille d'accueil, et donc comme ils sont en classe nous jouons devant toute l'école maternelle à Karusi, plus devant une population de rapatriés qui viennent chercher leur nourriture auprès de l' UN ….
Grand moment quand les enfants me suivent de la classe jusqu'à la salle " on marche comme des canards, des giraffes, des militaires…."mais ,
Là la magie leur a fait peur….mais le reste a fait mouche.
L'après midi nous remettons le couvert dans une école primaire de Niabikere…. 1200 enfants….du délire, on avait pas encore fait ca, un avant goût pour les camps de réfugiés…il faut gérer l'espace, mais quand cette foule s'émerveille de la jonglerie , on n'entend plus la musique…quand je pleure avec ma petite corde , c'est le délire, quand Kevin fait apparaître et disparraître les boules rouges , les fraises ….ils font non , non ,non… mais regardent incrédules…..


J'ai oublié de vous parler de notre représentation de lundi , après le marathon administratif.. nous sommes allés jouer à Buhiga , un autre village de la province de Karusi…l'orphelinat de Mme Gertrude…elle a eu jusqu'à 150 enfants , et de l'aide de Msf….maintenant elle en a une trentaine, une dixaine de petits de 4 ans , certains malades du Sida et de la Malaria…, des ados aussi, et plus d'aide des ONG…le centre le plus misérable que nous ayons visité, nous avons vu leur repas et comment il est préparé….dur , dur…
Malgrès cela image plus qu'attendrissante chaque petit va chercher son doudou tout fier de nous montrer leur trésor : qui un ours, qui un chat , qui un lapin ....
On joue dans leur cour car devant leur maison là ou l'on voulait jouer se tient un metting politique et un flic vient déjà nous demander ce que l'on fait là.. Finalement les gens vont arriver dans la cour ou l'on jouait pour les 30 orphelins….un spectacle version 5 …avant la pluie et la nuit…

Nous n'évitons pas les demandes nombreuses d'argent pour manger, étudier, ..…difficile ici de se dire que notre spectacle est la seule chose que nous ayons à offrir.

céline

Désolé...


> Yambo(salut)a vous tous les amis et suiveurs de nos aventures au pays du cafè; le Burundi. On est arrive a la moitie de la mission, la vitesse de croisiere est bien là et les spectacles s'est suis un aprés l'autre deux fois par jour, on jongle entre orphelins du sida, orphelins, victimes de la guerre, handicape mentaux et motrice, prisons de femmes, etc,etc, ufffffff, quelle defile....chaque spectacle finir en fête, on danse on chant, on continue a faire de tour de magie, la jonglerie, toujours on a de bonus track!!, de coup on est epuisse. Aussi je sens que je prend distance et je m 'habitue petite a petite a la misere du pays, tout commence a devenir plus familliale et je me sens moins choque, peut etre c'est l'effet de que on joue deux fois par jour presque tous les jour, de fois ça risque de devenir routine(ça fait un semaine qu'on est ici dans la même maison), mais demain on demenage vers Karusi, un petite village plus rural et plus pauvre aussi,un nouveau defi!!!.
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> Cette mission a un characteristique très particulière, parce que on a dut faire bcp de bureau et de demarches ici pour boucle la tournèe, comme tout le monde le sait les clowns on est pas forts pour le bureau, mais malgre tout on arrive!!!, ça fait un ptite extra dans notre relationelle de chaque jour au niveau de groupe, il faut gèrer un spectacle plus un tournèe(on comprends bien pour quoi les CSF france envoie un personne avant dans les pays pour faire toutes les demarches).
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  Dans notre village(Gitega) on est devenue cèlèbres a force d'être les seuls blanc(musungu en burundaise) et  aussi a force de faire microshows a chaque sortie pour faire des courses, venir internet, etc. En effet on est un centre d'attention très important, on est toute suite  associe á l'argent, si tu est blanc t'a de l'argent, donc tout le monde essaie sa chance avec nous  "Mafranga,Mafranga" "Argent,Argent" est les mots qui nous dis les ptites enfants et les mendiants dans la rue, et nous... on donne pas de  l'argent mais on fait des tours de magie, de la jonglerie, de ukelele de l'acrobatie, et c'est super
parce que les enfants reviens a être enfants et ils oublie que il venez pour nous demander de l'argent, on a trouve
un autre façons de donnè.
Bonnn, désole pour les fautes, mais mon clavier ne mE laisse pas faire mieux (bon excuse Juan), je vous embrasse et a trés bientôt.

juan
 
Ps: ici  c'est le pays du vèlo (très chouette!!!), les gens transport des bagages pas possibles, il faut voir pour croire!!! On a vue tout un dèmènagement sur la route avec plusières velos!!!!

Friday, January 15, 2010

journal



Mercredi 13 Janvier

Le centre pour handicapés moteur de Mushasha....150 enfants et de jeunes adultes, de 5 a 25 ans ...enfin, difficile de donner des âges. un petit homme nous accueille avec ses deux béquilles; il s'est grave NIKE sur son biceps.
Une grande salle , sûrement là où ils font la messe. Nous sommes à nouveau chez les Soeurs, en fait toute la colline est Catholique. Une dizaine de personnes en chaise, le reste en béquilles , mais aussi debout, les handicaps sont divers. Nous avions déjà eu une très bonne accroche lors de nos visites avec quelques petits tours de magie, mais là ce fut un super show. Pascal commence à avoir le spectacle dans la peau comme il dit et nous aussi, on en rajoute.....


Je leur ai appris toute la chanson Uwele et ils la chantaient autour de la voiture à notre départ. Il faisait nuit déjà. Difficile des les quitter.

Jeudi , notre grosse Journée.
Sans doute une des expériences les plus fortes du Voyage. Enfin jusqu'à présent.
La prison pour femmes de Gitega.
Il est étonnant de voir la facilité que nous avons eu pour entrer là. Bon. Pascal connaissait la directrice, une belle grande femme, au départ elle est assistante sociale. Ils ont eu besoin d'elle pour remplacer la directrice, mais elle a gardé l'esprit de sa mission première.
Nous traversons avec tout notre matériel la cour des hommes. Facilement 200 hommes étaient là dans la cour par petits groupes. Je vous prie de croire que je n'ai pas trop essayé de croiser leurs regards. On passe une porte , on arrive dans une cour plus petite , un préau, une bonne vingtaine de femmes nous attendent déjà: des empoisonneuses, des meurtrières, rien de cela ne transparait sur leurs visages. D'ailleurs sait-on comment on arrive là. Non.
Des femmes , des mères, beaucoup sont là avec leurs bébés, les enfants de moins de 3 ans peuvent rester avec leur maman. Beaucoup sont nés en prison , il y aussi des viols. Même là. Les hommes sont juste à côté. Ils ont peur de nous ces enfants. C'est la première fois qu'ils voient un blanc.
Arrivent alors les adolescents, 45 environ, presque des hommes déjà, et puis d'autres arriveront encore en cours de route. Le prisonnier qui contrôle la porte l'ouvre facilement.
Donc plus d'hommes que de femmes pour ce spectacle que nous avions cru entièrement féminin.
Que dire , ils ont chanté très fort et joyeusement , on rit, rit, s'émerveille devant la jonglerie, demande si la magie est sorcellerie. La femme la plus forte du monde a pris tout son sens ici. En fait tout a fait sens ici.
Après les femmes ont chanté et dansé comme partout à la fin de notre spectacle et moi avec elles, devant tous ces hommes en prison , vous imagineriez cela en Belgique et aucun débordement ???
Après un groupe de 5 danseurs, Hip hopeurs, ont commencé gentiment à danser sur un chant d'église revisité et puis sur du rap , le même que chez nous.

L'après midi le centre pour enfants sourds de Mushasha , 250 enfants pour un centre qui peut en accueillir 170. de 4 à 20 ans... nous avons adapté , ça a très bien fonctionné , jeux gestuels au lieu d'auditifs, les silences étaient magnifiques , mais ils riaient aussi de bon cœur, très bien, on est là et ça a du sens , des acrobaties de leur part... même des danses et du tambour.

Bon j'en dirais plus demain.
Céline


Wednesday, January 13, 2010

Kevin's feelings


Inspire et dit "Burundi"...un mot qui chante, un mini poème. Amahoro (paix) et Bohoro Bohoro (petit à petit)...on les répète tout le temps!

C'est l'équateur, donc vert partout avec des plantes étranges et mystérieuses.

Lors de chaque mission, il arrive un moment lors des premiers spectacles où on dit "ahh voilà, c'est pour ça qu'on est là !" Nous, notre éclair on l'a eu dans un bidonville de Bujumbura. Dans l'école P.I.F. tenu par un personnage Français avec un personnalité aussi forte ou grande que son...pif! Il travaille avec les enfants avant qu'ils ne "tombent" dans la rue...école, atelier de four solaire, machine à coudre, et cartes de visite. Là les enfants regardent avec perplexité les "Buzungus" qui tombent, habillés bizarrement, et qui Bohoro Bohoro font rire. On demande après qu'ils nous présentent un spectacle aussi. Donc des acrobaties faites maison, une petite contorsion chez un gars bien flexible et...on a compris que c'est pour ça on est là!


Pascal
Nous sommes bien tombés (les dieux sur la tête) sur Pascal. C'est le président des "Inséparables", un groupe de tambourinaires de Buja. Il est batteur et on est en train de lui construire autour de son tambour traditionnel un quincaillerie des sons pour faire un vrai orchestre sonore. Il écrit des chansons, connaît tout le monde, et il est super en jeux avec les enfants.

Maison des Aveugles
Avec Pascal nous avons organisé une première représentation dans le village de Gitega pour les malvoyants. Donc un spectacle adapté avec des contes,des expériences tactiles et des sons. De vraies communications, des enfants qui touchent les costumes, la barbichette de Juan, le trombone.

Pascal improvise et traduit des histoires. Puis on chante. Lors du moment d'échange avec le public il y avait un jeune de 12 ans qui chantait et jouait sur le tambour avec une justesse et un esprit si puissant. Wouw! Puis un jam se déclenche où les Soeurs (tout est Catholique ici) commencent de jouer aussi de notre tambour et puis elles dansent comme on a jamais vu des Soeurs danser en Europe en soufflant sur nos intsruments...

SOS

Orphelinat SOS Village Enfants c'est un lieu où des orphelins sont groupés dans les petites maisons, chacun avec une "mère".
Ambiance organisée. Pascal a donné de belles percussions pour accentuer nos coups et cascades en cartoon à l'africaine. Céline faire super rire quand elle saute à la corde et qu'on voit ses culottes! Il a fait chanté tout le monde à la fin puis on s'est vu offrir une danse traditionnelle par un groupe de 12 filles. Jolie...
Demain c'est une prison de femmes et leur enfants et autres orphelinats et puis dans une semaine les deux centre de réfugées Congolais. Amahoro!

Friday, January 8, 2010

blog 2


Journal 2 : BUJUMBURA

Dès notre arrivée au Burundi les gens de Msf nous mettent au parfum, leur vision des choses est que la situation ici est tendue. IL y a eu une grenade au marché il y a quinze jours et ils se sont fait braquer dans une de leurs maisons.
Bon...au delà de cela, nos sacs à peine posés, un téléphone en poche , le bureau Cmsf est en route..prise de contact : le carnet vert celui des adresses d'ong , de personnes rencontrées se remplit. Pour Mercredi, pas moins de 7 rendez vous. : ambassade, (très bel accueil), le Rapphb, Réseau des personnes handicapées du Burundi, premier test avec les enfants dans la cour, là pas de soucis, nous serons attendus et désirés. Petit passage au marché , test de la magie sur ce public , certains semblent un peu effrayés, mais non ça passe,... c'est bon, des choses simples mais efficaces , la boule rouge disparait, réapparait à des endroits saugrenus, se multiplie.
Puis c'est L'unicef, Véronique...etc
Notre contact le plus direct de la journée: Patrice Faille, on vous en parle plus tard.

Mercredi matin 9 h00

Stéphane le mari de Corinne que nous avions rencontré à Wavre il y a trois mois dans une journée consacrée au Burundi, vient nous chercher pour nous emmener dans un quartier pauvre de Bujumbura , à l'école de Musaga : 4 sections maternelle, 4 sections primaire , les bancs sont placé dans la cour.
Notre première représentation , une heure en plein soleil. Quelques regards perplexes ,surtout quand apparait la marionnette, mais des rires ... ouf, tout ce qui est situation burlesque passe très bien. Notre public est très jeune il faudra réduire le temps de représentation...
Encore quelques rendez-vous logistique ..ouf handicap Internationnal Belgique semble être notre sauveur, ils pourront nous aider pour une partie des transports.

Jeudi 7 Janvier
Patrice Faille, entrepreneur, éleveur des serpents, comédien (il écrit et met en scènes des spectacles) humaniste qui travaille loin des Ong. Quand tout le monde s'encoure, quand la guerre civile est là, lui reste, attaché à ses enfants qu'il ne veut pas abandonner.
Un bidonville au milieu des camps retranchés de l'Onu... casbahs illégales qui risquent de disparaître aux premières grosses pluies, le lieu est inondable.. une école , un atelier de couture et de menuiserie... un dortoir pour les filles, l'autre pour les garçons.
150 enfants accueillis à l'école, orphelins ou pas. il ne prend que ceux qui sont motivés , avant qu'ils ne tombent à la rue.
Ici le spectacle a trouvé son sens , sa vie.. On est déjà un peu plus familiarisé à la culture.
C'est la première fois qu'ils voient un blanc faire le clown au sens propre et figuré , mais une fois qu'ils ont compris qu'ils pouvaient se moquer du "musungu" : le blanc , alors le rire a fusé . Gros succès pour Juan avec la jonglerie.
Sinon la magie dans la rue , une belle manière de créer un lien et de faire naître les sourires.. Sylvain tu peux venir!!!

Votre clownette!

Sunday, January 3, 2010

mission Burundi journal 1

 

La mission Burundi 2010 est en route !

La mission commence ici à Bruxelles Centre le samedi 19 décembre : kevin , Juan et Céline ont entouré «Mos Craciun.» père Noël en roumain pour un noël des familles. Après une jeune chanteuse prodige de 10 ans et la chorale traditionnelle, le trio a présenté l'intégralité du spectacle «  AcCordé ! » , une vraie première ! Un bon test, car l'audience n'attendait qu'une chose la distribution des cadeaux ! mais les enfants étaient avec nous, complices.

Mardi 22 paroisse du pasteur protestant à Anderlecht une soirée de noël pour les sans-abris et les paroissiens fidèles aussi. Entre les chants religieux chanté en famille avec accompagnement au synthé ou chanté à la guitare par Monsieur le Pasteur lui-même, nos trois clowns ont proposé à une petite assemblée d'enfants et à des adultes qui ne demandaient pas mieux, une bonne partie de leur spectacle…pour ce public-là le spectacle prend tout son sens. Nous avons testé notre capacité d'adaptation… ça s'accorde !

Et puis Merci à Myriam, alexandra et Olivier car grâce à eux nous avons pu chauffer le grenier de Kevin et accueillir tous les amis Cmsfiens et autres qui êtes venu nous encourager et jouer le jeu du public innocent qui découvre comme pour la première fois notre spectacle dont certaines ficelles sont plus vieilles que nous trois réunis !

Merci pour vos remarques et votre support…encore deux petites répétitions et quelques dodos et puis c'est l'envol vers l'inconnu !

Mais avant de partir nous faisons encore un petit tour «  au petit Château », nous jouons dans le grenier du troisième étage devant une cinquantaine de personnes adultes et enfants de nationalités différentes. Timides au début , les plus grands enfants adorent l'inter-actif et surtout le numéro de « saut-à cordes » !!!

Par contre je ne vous parlerais pas du repas servi là-bas,  la pain caoutchouc, la soupe, ici vous êtes alimenté, mais non pas nourrit, enfin c'est mon point de vue.

Céline