Monday, March 10, 2014

Document Important

Je vous ai envoyé un document important à l'aide de Google drive.

S'il vous plaît Cliquez ici pour afficher le document

Cordialement,
 
Taubennest Céline 
Rue de la Croix de pierre 59 
1060 Bruxelles 
tél: 02 646 77 63 
gsm : 0497 42 92 47

Tuesday, February 26, 2013

pour le blog de Kevin Blog no. 2

Salut Luc, on est vraiement sec au niveau d'acces internet...donc on fait nos mieux...puis on n'est plus chez UNHCR comme l'annee passe...possible de publier cette texte pour le blog, ?...j'ai pas l'addresse ici chez MSF a Abeche (superbe travaille ils font dans leur 2 projets ici au Tchad!)  merci,  on continue au camps extreme nord demain, ciao, Kevin


De Kevin Blog no. 2

La Cérémonie qui Fait de la Joie

 

Et bien notre « triptyque pas typique»  le trio Flamboya, Gambito et Pimiento sont dans le far est du Tchad…c’est comme le far ouest mais plus vaste et vide et plus sec et subtile.  Nous se trouvons dans les oudis (grands fleuves secs) et les collines de pierres, des forets de mangiers avec l’appuie des partenaires de tout couleurs (ONG’s Italiens, Jésuite, Hébraïque, Suisse, Anglais) qui nous aident pour activer notre mission.

 

 Au première vue c’est un mission simple mais en fait il y a un complexité d’organisation qui rival le coordination des jeux  olympique.  Grace au Bertrand on trouve nos bassins perdues, les vols, les coordinations entre le police, le UN, les partenaires, les horaires du spectacle (attention aux heures de prière!), les protocoles, le manifeste journalière pour les vols, la programme. les photocopies d’ordre de mission etc etc etc.  C’est un travaille plein temps mais on a la chance car avec une mémoire increvable notre Gambito assure sa rôle de tour manager!  On a fait notre première spectacle a Goz Beida, dans le camp qui s’appelle Jabal.  Nous arrivons avec le publique qui se souvient du spectacle de l’année passé, ils nous attendent…on dirais les millions…un vraie sensation d’une fête spectaculaire.  C’est vraiment un mur des visages qui rient avec un son qui tremble les collines de fer a coté…le numéro de magie crée un énorme émerveillement et le numéro d’âne parle a tout le monde qui ont presque chacun leur propre âne personnelle (comme nous nos vélos).  Les autres spectacles sont variables mais dans le même ambiance.  On se trouvent dans les écoles, dans les terrains de foot.  A Kou Kou (le nom du village) dans le camp de Goz Amir nos organisateurs JRS (Les Jésuites) étaient efficace…un camion citerne est venu pour arroser le sol contre la poussière.  L’espace bien définie avec des bouts de bois et des ficelles.  On a jouer juste avant le couche de soleil.  Le plus beau moment de la journée avec le chante des femmes et des demonstrations de Kung Fu a la fin du spectacle…

 

Couleurs:  dans les foules on marque des bloques de couleurs…les plus brillantes sont des femmes et les filles avec leurs robes en bouquets vifs, les espaces en couleur blanc sont les hommes, les groups en couleur blues sont des élèves avec leurs nouvelles uniformes (un donation de Qatar) et les vastes parti de public sont bruns…les garçons bien couvert de poussière avec des vêtements incroyablement salles.  Avec ces gamins on sent la presence d'un pauvrete extreme...


Vive le plein lune et ici c’est bien énorme!

 

Notre trio brule dans le soleil.  Nous sommes des clowns qui fond comme un bougie dans un volcan, cuits comme des crepes dans un sauna, chaude comme un piment dans un tamale Mexican…mais on garde notre sang froid!  Il y a des moments de stress, d’incompréhension avec certains partenaires, des nouds a dénoue avant que notre Cérémonie peux se lancer.  Cèst un trio sensible, experminte, conscient et 100% matière clown.  Je suis fier d'eux.

 

Des fois les gens nous demandons pour quoi vous fait ca ?  Quel est votre message?  Car chaque fois qu’il y a un spectacle dans les camps c'est pour communiquer un message.  Donc quel est le message de notre danse avec les parapluies?  Les gens ont cherché loin. Certains dit que les parapluies représente des capots (préservatifs) et notre danse c’est une démonstration pour dire qu’avec la femme on peut être ensemble si on a un «parapluie».  Donc on a crée un nouveau titre du spectacle pour explique qu’il n’y a pas de message. C’est «La Cérémonie qui Fait de la Joie».    Et il n’y aucun autre raison….Grand merci pour tout vos messages et vos pensées et surtout a ma famille….envoie du l’eau et un cornet de glace,   votre dévoué clown chameau,   Kevin   

Puis on a pas beaucoup d’acces a l’internet donc difficile de vous écris plus souvent…

 

 







Wednesday, February 17, 2010

De Kevin Blog Burundi no. 4 :

Un grand merci pour le support et les bonnes ondes envoyées par vous les amis et camarades clowns.
Ça a bien allégé les difficultés de notre mission :

Quand on était perdu dans les jungles bureaucratiques, ou cuit par le soleil comme une brochette des clowns au BBQ,
ou dans les lieux en deuil à cause des massacres, quand Céline était dans l’hôpital pour une transfusion de liquides
(elle était la femme le plus forte du monde ce jour là), quand notre musicien Pascal nous racontait comment
il a perdu ses parents et ses 3 frères à l’âge de douze ans, vous étiez aussi avec nous.

Jacques, Margarine et Fil ont joué 30 spectacles pour des milliers d’enfants qui étaient devant nous et nous devant eux.
Un échange précieux et sans prix qui a créé des liens invisibles, un moment où l' on est ensemble ici et maintenant.

En partant nous avions l’espoir de partager les principes qui sont au coeur du coeur du clown: la liberté et la libre expression de chaque individu,
l’ouverture et l’écoute, le plaisir de jouer sans filtres, la force de l’imagination, de casser les habitudes, et le mise en valeur de l’autre.
C’était un espoir, et il y a eu quelques moments où notre quartet a touché quelque choses qui s'en approche . Peut être ce sont les meilleurs moments,
pas en grands éclats de rires, ni en exploits surhumains mais simplement dans une belle note bien chantée, en bonne harmonie.


Saturday, February 6, 2010

dans le camp de réfugiés Congolais de Musaga près de Muyinga au Nord-Est du pays, près de la frontière Tanzanienne.

une petite dernière et puis ....



La mission Burundi s’est terminée ce mardi matin 2 février.
Nous sommes de retour à Zaventem, chère Rachel et Violaine qui sont là pour nous accueillir avec des croissants chauds !
Je n’irai pas jusqu’à dire que la chaleur suffocante de Bujumbura me manque, surtout quand je pense à l’avant dernière représentation au Centre Kamenge où à 10 heure du matin nous étions grillés comme des sardines sur ce terrain de basquet.
Kamengue, un des quartier les plus pauvre de Buja. Le prêtre Claudio ( un italien ) a crée ici un centre sportif et culturel à faire pâlir celui de Woluwe-St-lambert : pour tous les jeunes du quartier, de 15 à 30 ans. Panneaux d’affichage avec les activités du jour, haut parleur pour les annoncer , des animateurs dynamiques, un chef intransigeant. Mais ce sont surtout les garçons qui viennent.
Où sont les filles ?
A la maison , à la cuisine, avec les frères et sœurs, au travail…...
Merci à Claudio, grâce à lui nous avons eu notre meilleur repas et café de tout le séjour ! ….. ben quoi ? ça compte, non ?!
Je trouve les gens trop pâles dans le métro ce matin, et pourquoi je ne suis pas réveillée par le chant des oiseaux ou celui insupportable du corbeau à qui je jetterai bien ma savatte, pas de rayon de soleil à 6h du mat… c’est l’hiver ici !
Heureusement mon cœur est rempli des derniers sourires, ceux des enfants orphelins du Sida de l’ONG « APECOS » dont Faustin s’occupe avec beaucoup d’attention : « si vous les aviez vu quand ils sont arrivés avant qu’ils reçoivent les médicaments »….je les vois là maintenant avec suffisamment d’énergie pour présenter une danse traditionnelle. Mais certains visages sont marqués par la maladie, ici un œil infecté, là un garçon de 10 ans avec un visage de 40 ans. -Quelle est leur espérance de vie ? - Certains finissent les études supérieurs ! me dit-on.
Une dernière représentation tout en finesse et dans l’écoute à 4 !
Le mot de la fin sera donné par notre tambourinaire et chanteur Pascal NGARIGARI qui enchaîne ses trois tubs . « Ego mama, ego mama, … »
Un dimanche sans Hippopotames, mais avec la chaleur des amis D’handicap International . Merci pour votre aide, votre soutient, et votre générosité, vous nous manquez déjà.
Ils attendent le feu vert gouvernemental pour ouvrir officiellement au CCF une magnifique expo d’oeuvres d’art faites par un collectif d’artistes avec les armes légères de la guerre. Des œuvres qui célèbrent la vie, suscitent une réflexion sur la guerre et ses affres, le devenir des victimes.
Pour Zoé et les autres, guettez le blog, j’ai enfin envoyé quelques photos qui devraient arriver très bientôt.
Sur le voyage, il n’y a qu’à Gitega que j’ai pu en envoyer, même à la capitale, la lenteur de téléchargement a eu raison de ma patience. Désolé, je sais que les images parlent plus que les mots !!!
Bye! Bye ! Burundi ….
Céline

Thursday, January 28, 2010

De Kevin Blogrundi no. 3

Burundi: Notre spectacle tout terrain joue partout et pour tout le monde. Des rires et de bons échanges sans arrêts. Nous espérons créer des souvenirs qui vont rester gravé dans la mémoire (la notre et celle des enfants). 3 semaines après notre spectacle dans le barrio le plus pauvre de Buja nous le revisitons. Les enfants chantaient en choeur notre mélodie de reprise, uwhele.

Courts Circuits

Le Tambour Sacré de Burundi est toujours au Musée de Tervuren. Libérez le tambour sacré!

Tout balance sur la tête. Les oeufs, 3 pots en céramique, un parapluie enroulé, un pistolet, un matelas.

"Gustave" l'alligator géant vit dans le lac Taganika. Super monstre découvert par notre ami Patrice Faye.

Bière de miel préparée par les Soeurs et vendu dans leurs bar/hôtel à Muyinga.
Mais dieu n'aide pas pour l'éléctricité qui coupe tout le temps pendant le match de la Coupe d'Afrique.

3 Clowns avec escorte Militaire en déplacement avec le UN, quel honneur!!

300,000 citoyens de Burundi tué pendant le dernier guerre civil.

Seulement 12 ans de guerre pour créer 600,000 orphelins.

"Obama Yes we can chewing gum" est vendu ici!

Il y a Médecins Sans Frontières mais ici il y a aussi Médecins Sans Vacances (Belgique). Ils ont fait 24 opérations et amputations sur les enfants en grave situation de handicap.

Un vrai éclair (météorlogique) nous est presque tombé dessus pendant les spectacle dans le camp des Congolais. C'était le moment ou Margarine était fâchée... quel comédienne!

Demain nous partons pour le troisième camp de refugiés avec UNHCR. 3 heures aller et trois heures retour. C'est dans les camps où il y a besoin d'énergie, d'esprit et de soutien (empowerment).

Une dernière court circuit...Notre musicien est un Rock Star ici. Pascal Ngarigari on est très content d'avoir sa simplicité et son talent avec nous.

Amahoro Bohoro Bohoro Kevin

Wednesday, January 27, 2010

les camps

Samedi 23 nous étions dans le camps de réfugier congolais de Kinama.
Un camps qui accueille 9OOO personnes depuis 2002.


Très vite l'option de la salle polyvalent est abandonnée. le directeur du camp et le directeur de l'école, des congolais nous proposent le stade de foot.
Très bien c'est là que nous donnerons nos deux représentations. comme c'est en dehors du camp les enfants Burundais des environs pourront aussi profiter du spectacle. Les gens du camps ont le droit de sortir jusqu'à trois kilomètres du camps sans autorisation.
Représentation du matin : difficile de compter, environs 1700 personnes. Surtout des enfants et des jeunes adultes, très peu de femmes : elles sont à la cuisine ou s'occupent des enfants. L'armée est présente pour le maintient de l'ordre, ainsi que la brigade de maintient de l'ordre congolaise interne au camp. Mais le spectacle sera pour eux aussi, ils ne se sont pas gênés de rire.
L' expérience sur les deux jours dans les camps a montré qu'il est plutôt bien de jouer une deuxième fois, même si en partie on a le même public, le fait de rejouer fait qu'ils attendent certaines choses et en rient deux fois plus : " là, il va tomber tu vas voir...il est tombé : ah aha aha ". Peut être que l'on vient aussi avec quelque chose de tellement étrange pour eux qu'il y a d'abord le temps de la surprise, la curiosité, puis le temps de la compréhension, puis celui de ah..... on a la droit de rire!!!
L'unhcr, qui nous a organisé celà d'une main de maître était ravi de ce que nous avons fait et a bien mesuré l'impact : Ils s'ennuient beaucoup dans les camps et on a besoin d'une occasion de se divertir et surtout d'être ensemble, créer une unité.... "turikumwe" tous ensemble : le nom Burundais de notre spectacle.
Nous avons d'ailleurs trouver un nouveau sens à notre tour de magie de cordes, elles représentent les trois communautés du pays , batwa, tutsi,et hutus : quand je pleure Philibert et Jack attachent les cordes ensemble " turikumwe", et je pars heureuse en sautant à la corde....une belle symbolique.

Bon le lendemain idem : deux représentations au camp de Musasa environs 1700 a 2000 personnes à chaque fois, un camp qui existe depuis 2006.
Bon ça fonctionne si bien que L'unhcr veut absolument qu' on aille au camp de Ruigi, donc vendredi on fait 6 heures de voitures dans les collines; attention aux tournants qui donnent le mal de mer, puis on revient à Bujumbura. L'emploi du temps est bouclé jusqu'a Samedi. On s'est gardé dimanche pour aller voir les hippopotames : notre premier jour de congé du voyage.

Ici on souffre de la chaleur et on a du mal à trouver des endroits à l'ombre pour jouer.
On commence à fatiguer et la Belgique commence à nous manquer.

Donc à bientôt les amis.
Céline